C'est la rentrée ! Qu'est-ce que j'ai bien pu faire cet été ?
#25 - Comment avance mon roman, les leçons qui font mal, les nouveaux projets
Bienvenue dans la newsletter Profession écrivain
Qui suis-je ?
Pour ceux qui n’ont pas lu la section à propos sur le site, EY Tell est le pseudo que j’ai choisi pour lancer ma première série policière.
Grâce à une opportunité qui n’arrive qu’une fois dans la vie, j’ai une année pour me consacrer entièrement à l’écriture. Un an, c’est à la fois très long et très court.
Le décompte est lancé.
Vous venez avec moi ?
Où est-ce qu’on peut me trouver ?
En parallèle de cette newsletter, j’ai commencé un blog et des réseaux sociaux avec mon compte d’auteur il y a peu, n’hésitez pas à venir y faire un tour !
Mon blog : où je parle des romans policiers des autres en attendant de parler du mien (procrastination niveau 1)
Instagram : où j’essaie d’être influenceuse Bookstagram en attendant d’être une autrice publiée (procrastination niveau 2)
Threads : où je partage des liens et des infos en rapport avec l’écriture (procrastination niveau expert)
Merci à vous, qui suivez mes aventures chaque semaine 🙂 et bonjour aux nouveaux venus !
Je suis de retour !
J’espère que vous avez passé un bon été !
J’aime beaucoup la rentrée, on revient enfin aux programmes habituels à la radio, et je retrouve avec plaisir toutes mes newsletters d’écriture et de lecture préférées que j’avais délaissées ces deux derniers mois, notamment :
Papiers noirs à l’encre rouge, d’
Chapitre, de
Un rêve, un seul, d’
Aux livres, etc., de
Tchik tchak, de
Cette semaine, j’ai découvert Polars et Podcasts de
, qui ne pouvait pas mieux tomber ! Du polar, des podcasts et des conseils pour l’auto-édition, tout ce qui m’intéresse 👍Mais rembobinons…
Dans les épisodes précédents
Dans ma dernière newsletter avant la pause estivale, je vous avais annoncé mon “planning prévisionnel” :
du 01/07 au 19/08 : fin de la rédaction du premier jet
entre le 26/08 et le 30/09 : relectures perso (c’est-à-dire faites par moi-même, avec Antidote en assistant pour les relectures orthographe-grammaire et répétitions.
Le but est d’envoyer le livre en bêta-lecture au 1er octobre et en correction au 1er novembre.
Et donc, on en est où ?
Malgré des travaux chez moi (et 3 dégâts des eaux) qui se sont révélés plus longs et pénibles que prévu (comme souvent), les animaux très malades, la chaleur insupportable, j’ai à peu près tenu mon planning.
J’ai terminé le premier jet non pas le 19, mais le 30, la semaine d’absence que j’avais planifiée ayant sauté pour cause de soins aux animaux, mais l’important, c’est d’avoir fini 🎉
Je commence la relecture lundi, avec toujours comme objectif d’envoyer le manuscrit en bêta-lecture au 1er octobre.
Maintenant que cette étape est derrière moi, c’est l’occasion de tirer quelques conclusions pour la prochaine fois.
Ce que j’ai appris cet été
Alors attention, aujourd’hui on va enfoncer des portes ouvertes, mais que voulez-vous, il a fallu que je le vive vraiment pour m’en rendre compte.
Je n’aime pas l’été
Mais ça, je le savais déjà. Et je devrais préciser : je n’aime pas l’été dans le sud-ouest ou tout autre endroit où la température est au-dessus de 25 degrés.
Bref, l’été me déprime (ah si, la seule chose de bien c’est qu’il y a moins de monde sur la route vu que les gens qui le peuvent fuient cette région où il n’y a ni la mer, ni la montagne, et quand même pas mal de béton) et je ne vis que pour l’automne et l’hiver.
J’ai donc décidé que la saison se terminait au 31 août, le 1er septembre, quoi qu’il arrive, je passe en mode automne et je vis dans le déni (au final, pas tant que ça vu le temps !).
Globalement, je n’aime pas écrire le premier jet
Il m’a fallu tant d’années pour le comprendre, et pourtant, j’aurais dû m’en douter, étant donné que c’est toujours à cette étape de l’écriture que j’ai abandonné.
Les idées, quand elles sont écrites pour la première fois et qu’elles sont transférées du cerveau à l’écran, me paraissent nulles, et c’est parfois/souvent très difficile de passer au-dessus de ce sentiment.
J’adore la réécriture
Donnez-moi n’importe quoi (ok, peut-être pas non plus) à réécrire, et je ne vais plus voir le temps passer.
Là aussi, mais pourquoi il m’a fallu autant d’années pour m’en rendre compte ? D’autant plus que j’avais quand même un très très gros indice : c’est pareil au travail.
Une grande partie de mon job précédent, c’était de revoir les textes des autres et de faire en sorte qu’ils soient lisibles, délivrent de l’information, et soient (relativement) agréables à lire.
Et c’est sûr qu’avec plus de quinze ans d’expérience, au bout d’un moment, ça rend les choses plus faciles…
Après, on n’est pas non plus à l’abri que je décide que rien ne va à la relecture et qu’il faille tout réécrire…
Je n’arrive pas à écrire quand je suis trop angoissée
Comme tout le monde, je suppose.
Alors je connais très bien le “je n’arrive pas à écrire parce que je n’ai pas le temps”, et aussi sa variante “je n’arrive pas à écrire parce que je suis trop fatiguée”, mais alors cet été j’ai testé le “je n’arrive pas à écrire parce que j’ai des travaux chez moi pendant 15 jours” et j’ai découvert le merveilleux “je n’arrive pas à écrire parce que je suis trop angoissée”.
Quand mes animaux ont été très malades cet été, j’étais forcément inquiète. Et le fait de travailler seule de chez soi, scoop, ça n’aide pas.
Je n’imagine même pas si quelque chose de plus grave était arrivé.
Je ne peux pas travailler sur un seul projet à la fois
C’est la petite surprise de cet été.
Se concentrer uniquement et toute la journée sur un projet de fiction, c’est encore trop difficile pour moi. Et le moyen que j’ai trouvé pour me débloquer quand je rumine pendant des heures sur le même chapitre, c’est de travailler sur autre chose, qui n’est pas de la fiction.
Mais je vous en parle un peu plus ci-dessous, dans la partie “Je sors un livre de non-fiction.” 👀
Et maintenant ? Les projets de l’automne
Je ne pensais pas dire ça un jour, et quelque part, je suis même un peu triste de le constater, mais à ce stade (c’est-à-dire en tant qu’auteur débutant), l’écriture de fiction à plein temps ce n’est pas pour moi.
Après, ce n’est certainement pas pareil une fois qu’on a déjà une carrière d’écrivain qui est établie, mais dans mon cas, il me tarde de reprendre le boulot, sortir de chez moi et de parler à des gens.
Nouveau travail
Et ça tombe bien, parce que ça arrive en octobre, avec quelques gros changements et une nouvelle aventure professionnelle pour moi. Je ne pense pas en parler ici, mais ceux qui me connaissent personnellement pourront suivre toute l’histoire sur LinkedIn à ce moment-là (je peux vous donner mon compte en MP si vous êtes actifs au royaume des managers bienveillants, des coachs qui nous apprennent à gagner 10k par mois et de la startup nation - ironie inside).
Je vais bien sûr continuer mon travail sur ma série et cette newsletter, il y a encore plein de choses à faire et à dire !
Bref, ça va bouger, et tant mieux !
Dossier de soumission
Souvenez-vous, je vous avais parlé de la dernière étape de la formation Licares, qui consiste en l’envoi d’un dossier de soumission complet pour qu’il soit lu par un éditeur afin qu’il nous fasse un retour.
Qu’y a-t-il dans ce dossier de soumission ?
Les 7000 premiers mots du roman.
Un synopsis d’environ 1000 mots.
Un document avec toutes les infos qui peuvent être utiles et donner envie à un éditeur de lire son livre : pitch, influences, points forts, etc.
Même si on souhaite se tourner vers l’auto-édition, comme c’est mon cas, ce retour est vraiment important.
Je joue donc le jeu et je vais envoyer ce dossier la semaine prochaine.
Je sors un livre de non-fiction inspiré de cette newsletter
Ce n’est pas vraiment un scoop parce que je vous ai toujours dit que :
j’ai un plan “caché” derrière cette newsletter, et
j’ai une passion pour la réutilisation de contenu (déformation professionnelle).
Je vais donc sortir un petit guide pour apprendre à publier une nouvelle gratuite sur Amazon (oh, mais quelle surprise !), mais cette fois, dans l’abonnement Kindle pour la version ebook, ce qui est particulièrement adapté pour ce genre et cette niche. Et puis cela me permettra de tester ce mode de publication.
Je réfléchis à plein de petites choses à ajouter, comme des bonus, des checklists, etc., c’est très amusant à faire, et tellement plus facile que la fiction ! Ce petit projet m’a sauvé la vie cet été quand je voulais brûler ou crucifier (voire les deux) les personnages de mon roman et tout mettre à la poubelle.
L’avantage, c’est qu’il est en grande partie déjà écrit ici.
J’ai complété certains chapitres et reformulé quelques trucs (le ton n’est pas le même que celui d’une newsletter), mais je vous en parle plus en détail dans les prochaines semaines ! On verra notamment les différences de forme et de marketing entre la non-fiction et la fiction.
Et Alice ? Qu’est-ce qu’elle a fait cet été ?
Vous avez peut-être vu passer mon post sur Instagram la semaine dernière, où j’annonce que ma nouvelle a dépassé les 2000 téléchargements et les 200 avis, toutes plateformes cumulées 🥳
Si elle est toujours dans le Top 100 d’Amazon (ebook policier gratuit), elle descend petit à petit dans le classement. D’après diverses statistiques, l’été (et août en particulier) est généralement peu propice aux ebooks, ce qui est normal étant donné que les gens préfèrent profiter de leurs vacances et ont moins de temps pour lire.
Mais il est aussi très probable que l’intérêt pour ma nouvelle s’essouffle, tout simplement. J’ai été très peu présente sur les réseaux sociaux (je suis passée de plus de 1000 comptes touchés (sur les 30 derniers jours) sur Instagram en juin à 250 en juillet et août), et vu que c’est mon seul canal de marketing avec le SEO sur Amazon, ça n’aide pas pour la visibilité.
Je termine cette newsletter avec une nouvelle qui fera plaisir aux auteurs de polars indépendants. Pour les 10 ans de l’abonnement Kindle, Amazon vient de publier ses best-sellers par pays.
Voici le Top 10 des écrivains les plus lus au Royaume-Uni dans l’abonnement Kindle :
1) J.K. Rowling
2) LJ Ross
3) Joy Ellis
4) Faith Martin
5) Michael Anderle
6) JD Kirk
7) T L Swan
8) J M Dalgliesh
9) Rachel McLean
10) J .S. Scott
Dans cette liste, trois auteurs, dont je vous ai souvent parlé, écrivent du polar en auto-édition : LJ Ross, JD Kirk et JM Dalgliesh.
Et ça, ça fait plaisir à voir 🙂
PS : vous savez maintenant où j’ai puisé mon inspiration pour trouver un pseudo…
La semaine prochaine, je vous montre ce que j’ai lu/vu/écouté cet été, ma petite sélection pour la rentrée littéraire, et pour une fois, on va parler de l’édition traditionnelle et du dossier de soumission.
Stay tuned!
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui (et c’est déjà pas mal) !
Je vous souhaite de bonnes lectures, d’avoir le temps d’écrire, et je vous dis non pas à la semaine prochaine, mais au vendredi 6 septembre !
N’hésitez pas à partager ce post si le cœur vous en dit 🙂
Mais j’adore cette newsletter ! (Et pas uniquement parce que tu m’as citée ☺️🙏🙏🙏). C’est une excellente idée pour le guide de publication d’une nouvelle sur Amazon !
C’est drôle de lire tes méthodes de travail et ressentis car automatiquement je les compare aux miennes.
Dans mon cas je déteste l’automne (mais je m’améliore) et je suis toujours sidérée de rencontrer des gens qui aiment cette saison (oui je suis facilement sidérée). Quant à avoir différents projets d’écriture c’est aussi l’inverse dans mon cas, j’adore avoir des journées entières dédiées à une scène ou un chapitre.
Et la phase de réécriture est sûrement celle que j’aime le moins car je trouve la limite entre amélioration et perfectionisme contreproductif assez délicate à maîtriser.
Désolée pour ce commentaire décousue mais ton post m’a fait réagir sur plein de sujets :)
Merci pour la mention, bonne reprise et éclate toi pour la relecture, c’est le meilleur moment ! 🪓 😘