Je publie une nouvelle policière gratuite (3/4)
#15 - Troisième étape : les mentions légales du livre au format numérique
Bienvenue dans la newsletter Profession écrivain
Qui suis-je ?
Pour ceux qui n’ont pas lu la section à propos sur le site, EY Tell est le pseudo que j’ai choisi pour lancer ma première série policière.
Grâce à une opportunité qui n’arrive qu’une fois dans la vie, j’ai une année pour me consacrer entièrement à l’écriture. Un an, c’est à la fois très long et très court.
Le décompte est lancé.
Vous venez avec moi ?
Où est-ce qu’on peut me trouver ?
En parallèle de cette newsletter, j’ai commencé un blog et des réseaux sociaux avec mon compte d’auteur il y a peu, n’hésitez pas à venir y faire un tour !
Mon blog : où je parle des romans policiers des autres en attendant de parler du mien (procrastination niveau 1)
Instagram : où j’essaie d’être influenceuse Bookstagram en attendant d’être une autrice publiée (procrastination niveau 2)
Threads : où je partage des liens et des infos en rapport avec l’écriture (procrastination niveau expert)
Merci à vous, qui suivez mes aventures chaque semaine 🙂 et bonjour aux nouveaux venus !
Dans les épisodes précédents
Ces deux dernières semaines, on a commencé une série sur la publication d’une nouvelle gratuite.
On a parlé du titre qui est passé de “Alice, where are you going?”, à “Comptine macabre” puis “Où vas-tu, Alice ?”
On a voté pour la couverture ! Encore merci à tous, je ne m’attendais pas à avoir autant de votes 😃
Les finalistes
J’ai décidé de manière unilatérale que les 4 finalistes seraient les couvertures ci-dessous. J’ai écarté les autres pour des raisons de lisibilité (un titre jaune difficile à lire dans deux cas) et de confusion de genre (dur de savoir qu’il s’agit d’un roman policier).
Puis j’ai ouvert les votes sur Instagram, où à ma grande surprise plein de gens ont donné leur avis, c’était vraiment super.
On a vu une lutte acharnée entre les choix 2 et 4, avec des arguments très pertinents des deux côtés.
Les résultats du sondage (newsletter et Instagram combinés) sont :
L’heure du choix (définitif ?)
Et la couverture gagnante est la 4 :
Sauf que, je vais suivre certaines remarques qui ont été faites : je vais changer la police de caractères, et je ne suis pas sûre de garder le titre en rouge.
Mais pourquoi est-ce que je n’ai pas choisi la 2 ?
De manière générale, le lecteur a toujours raison.
Et j’aurais vraiment aimé utiliser cette couverture.
Sauf que…
L’illustration de la couverture 2 a été réalisée par l’IA générative de Canva.
Et je me suis fixé comme ligne de conduite de ne pas utiliser une image générée par IA dans un but commercial. D’ailleurs, on ne sait toujours pas si on a vraiment le droit en fait, même si certains ne s’en privent pas.
L’illustration de la couverture 4 provient d’une banque d’images payante, Adobe Stock, et n’a pas été générée par une IA. Et cela va bien me simplifier la vie pour les mentions légales, notre sujet d’aujourd’hui (vous avez vu cette transition ?).
Les mentions légales dans un ebook
Règle numéro 1 : ce n’est pas parce qu’on publie un ebook gratuit qu’on peut faire ce qu’on veut.
Notes importantes :
Je ne suis pas juriste et je ne prétends pas être une experte de ce sujet. Je vous indique simplement les informations que j’ai trouvées en rapport avec mon cas particulier.
On ne va parler ici que du cas de l’ebook, pas du format papier. La distinction est importante parce que certaines démarches ne sont pas les mêmes (notamment au niveau du dépôt légal et de l’ISBN).
Ce que la loi dit à ce sujet est ici : Mentions obligatoires sur un livre papier ou numérique
Et d’abord, où on les met ?
On a deux possibilités pour afficher les mentions légales :
Après la page de titre.
Dans les dernières pages (et pas forcément la dernière page).
Voilà, ça c’est facile. Passons maintenant aux choses plus compliquées.
Les mentions obligatoires
Pour un livre numérique, il y en a finalement peu. On a besoin du nom et de l’adresse de l’éditeur, et d’un numéro ISBN.
Nom et adresse de l’éditeur
Quand on passe par une maison d’édition, c’est son nom et son adresse qui figurent dans les mentions légales.
Et donc, quand on est un auteur auto-édité, il est en théorie obligatoire de mentionner son nom et son adresse.
Sauf que j’utilise un pseudo, comment je fais ?
Heureusement, Kobo est là pour nous donner la solution :
Comment utiliser un pseudonyme (règles juridiques à appliquer, conséquences sur mes droits…)
Parmi ces mentions obligatoires, il y a le nom et l’adresse de l’éditeur. Et comme vous êtes à la fois l’auteur et l’éditeur, ce sont vos propres noms et prénoms (de la vie civile) et votre adresse qui devront être inscrits. Votre pseudonyme est donc compromis, car vous avez obligation d’écrire ces informations au sein de votre livre, qu’il soit publié au format imprimé ou numérique.
😭
C’est nul, il faut que je mette mon vrai nom. Pour l’anonymat, on repassera.
ISBN (pour les ebooks)
Pour rédiger ce paragraphe, je me suis appuyée sur ce petit guide gratuit d’Ethan Pingault : ISBN : Le guide complet.
C’est quoi un numéro ISBN ?
Ok, il nous faut ce numéro dans les mentions légales, mais pourquoi ?
L’ISBN est un numéro international normalisé permettant l’identification d’un livre dans une édition donnée.
En France, c’est l’Agence francophone pour la numérotation internationale du livre (AFNIL) qui vous attribue un ISBN.
L’ISBN gratuit attribué par Amazon (ou d’autres plateformes en ligne)
KDP, le service de publication d’Amazon, offre la possibilité d’attribuer directement un ISBN pour les livres papier et un numéro d’identification (qui n’est pas un ISBN) pour les ebooks. Un service gratuit qui semble donc très pratique.
Sauf que, ce qu’il faut savoir, c’est que dans les deux cas (livre papier et ebook), ces numéros identifient la plateforme (ici, on a pris l’exemple d’Amazon) comme étant l’éditeur du livre. Il ne sera donc pas possible de publier l’ouvrage sur d’autres plateformes en ligne.
C’est le même principe pour d’autres services comme Kobo.
Alors que si on fait la démarche nous-mêmes auprès de l’AFNIL, l’éditeur, c’est nous. On est donc libres de le distribuer où on veut. D’autant plus que certaines plateformes comme Apple Books exigent un numéro ISBN.
Autant se simplifier la vie en se commandant ses propres ISBN sur le site de l’AFNIL.
Une fois qu’on a payé pour sa première série de numéros, si on en a besoin d’autres, l’AFNIL nous les renouvelle gratuitement. Et ça peut aller vite ! Parce qu’il faut un ISBN par format, même en numérique.
Cela veut dire que si je publie mon livre en PDF il me faut un ISBN, et si je le publie en EPUB il m’en faudra un autre. Et ainsi de suite avec d’autres formats. Il faut donc commander plusieurs numéros. Ça ne coûte pas plus cher d’en prendre plein et ce n’est pas un souci si vous ne les utilisez pas tous, mais il vaut mieux en avoir d’avance, parce que vous allez voir les délais peuvent être longs.
Prix et délai
Petite surprise, pour commander ses premiers ISBN, ce n’est pas gratuit.
J’ai commandé ma première série de numéros vendredi dernier, et il y a un délai de trois semaines pour les recevoir par la poste (délai standard). J’ai payé 42 € TTC. Si vous voulez le tarif pour un traitement dans les 2 jours, c’est 80 € hors taxes (donc 96 € TTC). C’est quand même cher, alors autant anticiper les choses.
Attention !
Quand on écrit l’ISBN dans les mentions légales, il ne faut pas oublier les tirets entre les numéros. Ne me demandez pas pourquoi parce que je n’en sais rien, mais il les faut.
Les mentions facultatives (mais recommandées)
Ici, ça peut vite devenir la foire à la saucisse.
Copyright
Le copyright (droits réservés en français) est un concept fascinant.
Plus on essaie d’en savoir plus sur le sujet, moins on y comprend quelque chose (c’est pour ça qu’il y a des avocats spécialisés vous allez me dire).
Tout le monde le met dans ses mentions légales, mais ce n’est pas pour autant qu’il vous immunise contre le plagiat ou le vol.
Ce que dit service-public.fr
Droits réservés (copyright) : "© nom de l'éditeur, année de la sortie de la première édition". Le copyright permet de mentionner qu'une œuvre est protégée contre le plagiat. Elle n'est pas obligatoire puisqu'en France votre œuvre est automatiquement protégée dès sa création. Il est tout de même préférable de la faire figurer sur votre livre, notamment en cas de publication aux États-Unis où le copyright est reconnu.
Attention, de nombreuses sociétés vous vendent des copyrights qui n’en sont pas, à des prix plus ou moins délirants, avec parfois des abonnements déguisés. N’oubliez pas que le copyright n’est pas reconnu en France ! Chez nous, c’est le droit d’auteur qui s’applique.
Pour en savoir plus, Kobo est toujours là pour nous aider :
Copyright et dépôt légal : quelles différences ?
Cela étant dit, ajouter un petit © dans ses mentions légales, c’est toujours dissuasif, alors ne nous en privons pas. Et pas besoin de payer qui que ce soit pour le mettre.
Interdiction du droit de reproduction
Vous savez, c’est le fameux texte du code machin que tout le monde abrège plus ou moins. Qu’est-ce que la loi nous dit à ce sujet ? Et bien qu’il est facultatif, mais que c’est quand même mieux de le mettre.
Interdiction du droit de reproduction (ou droit de copie) et texte de loi correspondant, accompagnée ou non de l'extrait suivant :
"Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle."Source : service-public.fr
Maquette
En auto-édition, si on n’a pas fait la couverture et la mise en page soi-même, il est quand même bienvenu de citer la société ou la personne qui s’en sont chargé.
Crédit photo (petit piège, il peut figurer dans les mentions obligatoires)
Dans le cas où on utilise une photographie ou une illustration pour la couverture, il faut d’abord vérifier qu’on a bien le droit de les utiliser dans ce contexte en particulier.
Selon le contrat de licence, le crédit peut être obligatoire et dans ce cas il devra figurer dans les mentions légales.
Attention ! Il y a des règles strictes, même pour les photos issues de banques d’images dites gratuites. Il faut absolument vérifier le contrat de licence.
Par exemple, sur Adobe Stock, certaines photos peuvent être utilisées à des fins éditoriales, mais pas commerciales. La différence est réelle, il faut la connaître. Ce n’est pas parce que vous avez droit à 10 images par mois que vous pouvez prendre n’importe laquelle et faire n’importe quoi avec. Il faut toujours lire le contrat de licence.
Si vous voulez en savoir plus, cet article de Kobo est indispensable :
Comment faire pour utiliser une photographie ou une illustration au sein de mon livre ou en couverture ?
Quid des images générées par IA ?
Quant à l’utilisation des images générées par IA, et bien c’est encore flou.
Si l’on exclut les considérations d’ordre idéologiques et/ou morales, à l’heure actuelle et en théorie, la plupart de ces images sont exclues du droit d’auteur, et la bienséance voudrait qu’on indique quelque part qu’elles ont été générées par IA (mais pas grand monde ne le fait…).
Ainsi on trouve par exemple chez Canva (désolée pour la capture d’écran , mais on ne peut pas copier-coller le texte) un texte qui, en gros, veut dire qu’ils n’en savent strictement rien quant à l’utilisation de leur outil :
Voilà pourquoi je ne vais pas utiliser cette couverture, qui est pourtant celle qui a eu le plus de succès dans les votes :
Aujourd’hui, pour me simplifier la vie, je m’en tiens à mon idée première qui est de ne pas utiliser des images issues d’IA génératives pour des projets commerciaux (même si la nouvelle est gratuite, elle s’inscrit quand même dans une stratégie commerciale). Par contre, je continue à utiliser ces outils pour faire des maquettes ou bien trouver de l’inspiration.
Retournons à nos mentions légales.
Ce qu’on n’a pas besoin de faire pour un ebook
Dépôt légal
Tout comme un livre papier, un livre numérique doit être déposé légalement.
Mais qu’est-ce que le dépôt légal ?
Le dépôt légal est l'enregistrement de chaque livre ou périodique mis à la disposition du public, auprès de la Bibliothèque nationale de France (BnF).
Contrairement à un livre papier, dont un exemplaire physique doit être envoyé à la BnF, pour un livre numérique, l’auteur n’a aucune démarche à faire.
En effet, ce sont les robots de la BnF qui vont récupérer automatiquement un exemplaire sur internet. Il n’y a pas de date de dépôt légal à indiquer dans les mentions légales, comme c’est le cas pour les livres imprimés.
Et un truc de moins à faire !
Au final, ce petit travail m’aura pris plus que temps que prévu.
Je vous parle donc du site internet et du résumé la semaine prochaine !
Lu, vu, entendu
Chaque semaine, je vous fais un petit récapitulatif de ce qui m’a interpellée ou que j’ai trouvé intéressant. Je vous donne aussi ma liste de lecture, qui n’est pas uniquement composée de polars.
Podcasts
Self-publishing Show, SPS-423: Create a Killer Author Website – with Stuart Grant from Digital Authors Toolkit
Quand on est auteur, c’est toujours bien d’avoir son propre site internet. Quelle que soit la plateforme qu’on choisit (dans cet épisode, c’est Wix, moi je suis sur Wordpress), il faut choisir un outil avec lequel on est à l’aise et facile à utiliser, sinon on peut perdre énormément de temps. Et je suis bien d’accord avec ça, un site internet, ça peut vitre être la galère.
The Creative Penn: The Midlist Indie Author With T. Thorn Coyle
J’ai beaucoup aimé cet épisode parce que pour une fois, on ne parle pas des écrivains best-sellers aux millions d’exemplaires vendus et qui font rêver tout le monde, mais bien des auteurs qui vivent de leur plume et qu’on ne connaît pas forcément. Ces auteurs ont réussi à créer une audience fidèle, et publient régulièrement, souvent dans un genre particulier. Et surtout, ils ont réussi à le faire tout en restant eux-mêmes, sans se perdre dans des tendances ou des modes qui soi-disant, plaisent au marché.
Une interview qui fait plaisir :
I believe it's possible for a lot of people to find ways to make a decent middle class living as writers.
It's a lot more attainable and sustainable than some of the tactics and techniques people use to grow to be multi-six, like high six-figure or seven-figure authors. It can feel discouraging, I think, to a lot of people when we see these success stories and think, well, I may as well win the lottery or get struck by lightning. That's how unattainable it feels.
Je pense qu'il est possible pour beaucoup de gens de trouver des moyens de gagner décemment leur vie dans la classe moyenne en tant qu'écrivains.
Traduction :
Je pense qu'il est possible pour beaucoup de gens de trouver des moyens de gagner décemment leur vie en tant qu'écrivains.
C'est beaucoup plus accessible et durable que certaines des tactiques et techniques que des gens utilisent pour devenir des auteurs à six (fourchette haute) ou sept chiffres. Je pense que beaucoup de gens se sentent découragés lorsqu'ils voient ces exemples de réussite et se disent qu'ils pourraient tout aussi bien gagner à la loterie ou être frappés par la foudre. Cela donne l'impression que c'est inaccessible.
Traduit avec DeepL.com, remanié par moi.
Le Café des Auteurs : Comment écrire plus souvent : l'Instinct de Volonté de Kelly McGonigal
Ah, la volonté et la motivation, ça va, ça vient, on n’y peut pas grand-chose. Et bien en fait, c’est faux, il existe des moyens pour gérer la volonté, et cet épisode de podcast nous explique comment entraîner sa volonté pour écrire plus (où l’on apprend qu’attendre la fin de la journée pour écrire, ce n’est pas le plus optimal).
Newsletters
J’aime beaucoup cette newsletter qui parle des techniques d’écriture et qui donne des conseils vraiment concrets et faciles à appliquer. Le sujet de la semaine dernière, Maximiser ses phases d'écriture et de relecture, est à mettre dans ses favoris.
Dans sa dernière newsletter, Jupiter Phaeton nous explique que depuis qu’elle a mis en pause la création de contenu pour les auteurs (podcast et webinaires) et qu’elle s’est concentrée principalement sur l’écriture de fiction, les ventes de ses livres (chiffres à l’appui) ont explosé. Un bon rappel pour se rappeler que ce qui compte, quand on est écrivain, c’est d’abord d’écrire. On se disperse vite à vouloir faire autre chose. À méditer…
Livre et livres audio
LJ Ross (c’est un pseudo, est-ce que vous voyez un pattern émerger, LJ Ross, JD Kirk, EY Tell…) est une autrice anglaise auto-éditée qui connaît un succès incroyable dans le monde anglophone. Elle a vendu plus de 8 millions de livres (oui oui) et certains ont été finalistes de prix prestigieux. Même si je la connaissais de nom, je n’avais encore jamais lu un de ses livres, parce qu’ils sont classés dans le genre Romantic suspense (et moi je préfère le suspense pas romantique). Mais afin de ne pas mourir idiote, je me suis lancée, d’autant plus que toute cette série est disponible dans mon abonnement Kindle.
Retour à une valeur sûre du cosy mystery, avec le tome 34 des aventures d’Agatha Raisin. Comme d’habitude, c’est léger, ça s’écoute vite et on est ravi de retrouver les personnages de la série. J’adore la lectrice, qui est toujours la même depuis le début.
Et vous, que lisez-vous cette semaine ?
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui (et c’est déjà pas mal) !
Je vous souhaite de bonnes lectures, d’avoir le temps d’écrire, et je vous dis à la semaine prochaine !
N’hésitez pas à partager ce post si le cœur vous en dit 🙂
Ton choix de couverture est parfaitement justifié, même si j'avais voté pour la n°2 et le simple fait que tu veuilles écarter l'IA a achevé de me convaincre !
Pour ce qui est des mentions légales, tu m'as appris une chose. Moi je suis passée ni par Amazon ni Kobo mais par Book On Demand (qui a donc commandé les ISBN papier et ebook pour moi) et c'est l'adresse de BOD qui figure après la page de titre en plus de mon pseudo et de la date du dépôt légal. Je ne sais pas comment ça apparait sur le ebook cela dit.
Je pense qu'en faisant tout par toit même tu as encore plus de maîtrise, même si ça te coûte plus cher au départ. C'est en tout cas super intéressant que tu relates tout ça ici. C'est une trace qui pourra servir à plein d'autres (et à ton toi futur pour recommencer l'opération).
Je pense que tu as fait le bon choix pour la couverture... De toute façon la numéro 2 fesait vraiment, classique pour un policier 😜 et je me doutais que ma préférée ferait un flop 🤣