Publication prévue en 2025 : un planning bien chargé d'ici là
#35 - Il faut quand même être maso pour s'infliger ça ; checklist et plans sur la comète
Bienvenue dans la newsletter Profession écrivain
Qui suis-je ?
Pour ceux qui n’ont pas lu la section à propos sur le site, EY Tell est le pseudo que j’ai choisi pour lancer ma première série policière.
Grâce à une opportunité qui n’arrive qu’une fois dans la vie, j’ai une année pour me consacrer entièrement à l’écriture. Un an, c’est à la fois très long et très court.
Le décompte est lancé. Et c’est bientôt la fin !
Vous venez avec moi ?
Où est-ce qu’on peut me trouver ?
En parallèle de cette newsletter, j’ai commencé un blog et des réseaux sociaux avec mon compte d’auteur il y a peu, n’hésitez pas à venir y faire un tour !
Mon blog : où je parle des romans policiers des autres en attendant de parler du mien (procrastination niveau 1)
Instagram : où j’essaie d’être influenceuse Bookstagram en attendant d’être une autrice publiée (procrastination niveau 2)
Threads : où je partage des liens et des infos en rapport avec l’écriture (procrastination niveau expert)
Merci à vous, qui suivez mes aventures chaque semaine 🙂 et bonjour aux nouveaux venus !
Si je veux publier mon livre au printemps 2025, il faut s’y mettre maintenant
Mon manuscrit est en bêta-lecture, il est temps de se poser des questions existentielles (pas trop longtemps quand même) et de s’organiser pour la suite du programme. Il y a notamment des délais incompressibles à prendre en compte, alors autant bien s’organiser.
Super, mais c’est quoi le plan en fait ?
Maison d’édition ou auto-édition ?
Je sais que les deux modes d’édition correspondent à deux stratégies complètement différentes.
Depuis le début, j’ai choisi l’auto-édition, en totale connaissance de cause.
Mais, j’avoue, ne pas avoir à s’occuper de tout ce que je vais vous lister, et bien, c’est tentant.
Et il y a bien sûr ce désir de reconnaissance qu’on a tous, quoi qu’on dise. Et oui, ce serait quand même la classe d’être publié dans une maison d’édition, de participer à des événements, d’avoir la foule en délire qui vient nous voir dans des salons.
Bref, c’est beau de rêver, mais il y a une chance infime que cela arrive, encore plus pour un premier roman.
Alors on prend son courage à deux mains, et on bosse pour gagner des lecteurs à la sueur de son clavier.
C’est pourquoi j’ai décidé, dans l’illogisme le plus total, de tenter les deux.
Oui oui, je vais envoyer mon manuscrit à quelques maisons d’édition, et en parallèle, je vais l’auto-publier. Vous allez voir, le timing n’est pas idéal (euphémisme), mais YOLO ✌️ (cette expression a trop mal vieilli).
Avantages
Pas de regrets (ou presque).
Le dossier de soumission pour les maisons d’édition va me servir à créer les pages produits sur Amazon et Kobo, et les visuels pourront me servir pour les réseaux sociaux et les publicités.
J’apprends des trucs (positive attitude).
Inconvénients
Beaucoup d’argent dépensé (correction, couverture) si jamais le livre est retenu par une maison d’édition.
Le délai est court (4 ou 5 mois maximum), bien trop court pour la plupart des maisons d’édition qui mettent en général 6 mois (ou plus !) pour répondre. Il est plus que probable que j’envoie mon dossier pour rien.
Le texte sera envoyé après la bêta-lecture mais avant d’avoir été corrigé de manière professionnelle, donc il sera forcément moins bien.
Si, par miracle, mon texte est retenu, vu tout ce que j’ai investi je vais avoir envie de négocier le contrat, pas dit que ça passe 😅
Je vais passer énormément de temps à préparer une publication en auto-édition qui potentiellement n’arrivera jamais.
C’est parti pour le planning
C’est là qu’il ne faut pas trop réfléchir à ce qu’on fait, sinon on retourne se coucher.
Manuscrit
Revoir/corriger le dossier de soumission : 15 décembre.
Revoir/corriger le synopsis : 15 décembre.
Fin de la bêta-lecture : 31 décembre.
Corrections bêta-lecture : jusqu’à mi-janvier (j’ai une chance infinie d’avoir des bêta-lecteurs qui ont déjà commencé à faire leurs retours, j’ai donc déjà intégré certaines corrections).
Envoi aux maisons d’édition : dernière semaine de décembre/première semaine de janvier selon l’avancée des corrections de la bêta-lecture.
Envoi à la correctrice : 15 janvier.
Retour corrections : 12 mars.
Intégration des corrections : jusqu’à fin avril (tout dépend de l’étendue des dégâts et de l’agenda de la correctrice).
Date de publication prévue en auto-édition (si pas de réponse/refus des maisons d’édition) : mai (?).
Date de publication si une maison d’édition dit oui : inconnue (probablement en 2026).
Marketing/logistique
Pendant que mon manuscrit va prendre la poussière dans les boites mail/sur le bureau des éditeurs, je ne vais pas chômer.
Le but est de tenter la publication large et non exclusive à une plateforme, du moins au début. C’est-à-dire que je veux mettre le livre sur le plus de sites possible (Amazon, Kobo, Draft2Digital (ebook) et Bookelis ou BooksOnDemand1 (papier) pour apparaitre sur les catalogues des librairies), et voir comment ça se passe. Je vais faire un test de 3 mois au moins, et si les résultats ne sont pas top, je tenterai de mettre la version ebook dans KDP Select (abonnement Kindle), pour voir si cela change quelque chose.
Je ne veux pas tenter l’abonnement Kindle tout de suite, au cas où je reçois une réponse de maison d’édition alors que mon livre est déjà publié, parce qu’il y a un engagement de 90 jours. Certaines acceptent de récupérer un livre qui vient d’être auto-édité, tant qu’il n’est sous aucun contrat d’exclusivité (logique).
Ce qui est fait n’est plus à faire
Création du compte KDP
Création de la page Author Central (page auteur sur KDP)
Trouver des mots-clés pour le référencement (à affiner)
Faire joujou avec les plateformes
Youhou ! Tout ce temps de gagné 🫠
Ce qui reste à faire, en parallèle du manuscrit
Attention, ça fait flipper :
Promotion sur les réseaux sociaux (avancement du manuscrit, cover reveal, title reveal,
gender reveal, prévoir tout un tas de posts pour annoncer la sortie) : j’ai déjà un peu commencé, mais c’est un effort contant jusqu’à bien après la publication. À vie en fait. L’idée c’est de préparer les visuels le plus en avance possible.Mettre mon site internet à jour 🤓 : avant mai.
Choisir un outil marketing pour récupérer des emails, créer des campagnes et des tunnels de ventes (cf. partie sur le Black Friday ci-dessous). C’est important de bien préparer ce point parce que je veux pouvoir récupérer les emails des lecteurs qui le souhaitent en créant un lien sur la page Contact du livre, et créer une landing page pour offrir les premiers chapitres gratuitement (je ferai plusieurs newsletters sur le marketing que je vais mettre en place).
Couverture : de janvier à début avril (sous-planning : étudier la concurrence, trouver des visuels, trouver un graphiste, écrire le texte de la 4e de couverture, travailler avec le graphiste 😅).
Maquette ebook et papier : avril (ça, je le fais moi-même).
Définir un prix : selon le nombre de pages et la concurrence pour la version papier, donc une fois que la maquette est prête.
Préparer la campagne publicitaire (mots-clés, visuels, textes) : avril.
Affiner les différents résumés pour les plateformes : avril.
Commander une épreuve du format papier (attention, c’est très long sur Amazon, il va falloir anticiper) : avril.
Trouver des lecteurs en avant-première, pour qu’ils dégainent les avis le plus tôt possible (les fameux services presse, je ferai un ou plusieurs numéros de newsletter à ce sujet) : avril.
Dépôt légal de la version papier à la BNF : mai.
Finaliser les mots-clés/catégories et vérifier les pages produits sur Amazon (ebook et papier) et Kobo (ebook).
CLIQUER SUR LE BOUTON PUBLIER !
Publier sur les autres plateformes avec Draft2Digital (ebook).
Publier sur Bookelis ou autre plateforme qui diffuse le format papier dans les librairies.
Ajout du livre au compte Author Central d’Amazon.
Et une fois qu’on a fait ça on fait quoi ?
On passe à la promotion post publication 🫨
Nan, avant quand même on prend le temps de fêter la sortie 🥳
M’enfin, il faut d’abord arriver jusque là sans finir en burnout…
D’autant plus qu’à partir de janvier, je retourne au travail… et il faut alimenter la newsletter 😁 Bon, il n’y a pas de secret, la newsletter va suivre le planning, donc vous pouvez déjà savoir de quoi je vais parler ces prochains mois !
Bref, on comprend pourquoi tout le monde ne souhaite pas s’auto-éditer, c’est comme avoir un 2e job !
Black Friday, ça continue : spécial formations
La semaine dernière, je vous ai présenté quelques promotions pour des logiciels et outils qui peuvent être utiles aux auteurs.
Depuis, j’ai déniché deux offres qui m’intéressent :
Une mini formation à 17 € (au lieu de 67 €) pour s’initier aux campagnes emailing, tunnels de vente et création de landing pages (bouh le jargon marketing) avec Systeme IO chez Auto-édition facile (attention, leur page de vente pique les yeux, je déteste cette manière de faire, 90% de blabla BS, mais la formation en elle-même est top).
Alors c’est très précis comme sujet.
Je commence déjà à regarder les différents outils marketing dont je vais avoir besoin pour faire la promotion de mes livres, histoire de ne pas tout avoir à faire au dernier moment. Pour l’instant, hormis cette newsletter, je n’ai pas de moyen de capter des emails de gens à spammer plus tard (mais non je rigole, le spam c’est mal). Alors je regarde ce qui se fait chez les auteurs. Systeme IO a l’air pas mal, je pense que je vais tester leur plan gratuit (on peut stocker jusqu’à 2000 emails, et on peut créer un tunnel de vente pour télécharger un bonus - par exemple).
Malheureusement, l’offre n’est plus disponible, mais je l’ai déjà vue passer, elle revient régulièrement.
Un ebook juridique sur le statut d’artiste auteur (super fun 😅) chez La Plume du Droit à 58,20 € au lieu de 97 € jusqu’à vendredi 29/11 avant minuit.
Avec la sortie de mon roman et de mon petit livre de non-fiction, il va bien falloir que je me renseigne sur la manière dont on est mangé par l’administration quand on gagne de l’argent (même pas beaucoup) avec ses livres. Et comme j’exerce déjà une activité indépendante, a priori c’est un peu technique pour ne pas tout mélanger. Même si j’ai l’habitude des soucis administratifs (qui a connu le RSI parmi vous ?), je préfère les éviter autant que possible, et sans avoir à demander un conseil à un avocat pour la modique somme de 200 € de l’heure2.
Cela dit, je ne pense pas que j’aurais acheté ce guide sans la promotion (j’aurais juste passé des heures sur Internet à vérifier des infos parfois contradictoires, ou pire, au téléphone avec l’URSSAF - ceux qui savent, savent).
Lu, vu et entendu
Une petite liste de lecture pour finir, qui n’a absolument rien à avoir avec ce que j’avais prévu de lire/écouter (une pensée pour tous les livres commencés ces dernières semaines et non terminés).
Je n’ai jamais lu de roman de Katherine Pancol parce que je ne lis pas de feel-good. C’est plutôt ambiance feel-bad voire very-bad dans mes lectures habituelles, on aura compris.
Par contre, j’ai bien aimé ses posts sur les réseaux sociaux pendant les élections américaines, comme elle était sur place à ce moment-là. Et mêler des chroniques de voyage à un journal de bord d’écriture, là ça m’intéresse.
D’autant plus que j’aime bien New York, je me suis dit que c’était l’occasion de retrouver des lieux que j’ai visités.
Lu un après-midi pluvieux, il a bien rempli son job de dépaysement. Et si le début est très joyeux, limite frivole, la nostalgie devient petit à petit plus présente, et le récit se termine, oui, sur une note un peu plus sombre.
OK, juste au-dessus j’ai dit que je n’aimais pas le feel-good, mais le cosy mystery, est-ce que ce ne serait pas le feel-good du polar ? 🤔
J’avais commencé l’an dernier l’enquête de ce duo britannique qui se passe à Noël (tome 6 je crois), et quand j’ai vu que les 2 premiers tomes étaient disponibles dans l’abonnement Kindle, j’ai repris la saga depuis le début.
Oxford, les années 60, l’ambiance so british, bref, des fois, c’est bien aussi pour les soirées d’hiver (même si on n’est pas encore en hiver, mais c’est tout comme).
J’aime bien les romans de Robert Goddard.
Les histoires sont toujours intéressantes, et les intrigues et les relations entre les personnages complexes. C’est souvent assez long, fouillé, et on s’attache aux personnages de sorte qu’à la fin, on est triste de les quitter.
Ici, on voyage au Japon, en Angleterre et en Islande, entre les années 1970 et aujourd’hui. Ambiance complot et espionnage industriel, je l’ai presque terminé.
Et il passe très bien en audio !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui (et c’est déjà pas mal) !
Je vous souhaite de bonnes lectures, d’avoir le temps d’écrire, et je vous dis à la semaine prochaine !
N’hésitez pas à partager ce post si le cœur vous en dit 🙂
Je ferai un comparatif de ces deux services d’impression à la demande qui permettent d’être diffusé en librairie, parce qu’il va falloir lire les petites lignes des contrats. Je viens de voir après une recherche de 2 minutes que passer par BooksOnDemand reviendrait à leur donner l’exclusivité papier pour 1 an (info à confirmer), ce que je veux absolument éviter. Affaire à suivre.
Spoiler alert : après lecture du ebook, je vais quand même être obligée de demander conseil à un avocat/expert-comptable, comme d’habitude, ma situation ne rentre pas dans les cases 🫠
Très instructif. Merci pour ce partage. Une note au sujet de l'épreuve papier Amazon, on la reçoit rapidement. 4/5 jours pas plus.
Bravo pour ton enthousiasme et ton énergie, il en faut ! Le fait que ton roman soit déjà auto publié peut être un très gros frein pour une maison d’édition qui serait éventuellement intéressée, mais je pense que tu le sais…