Bonne année et bon anniversaire à la newsletter !
#39 - Un an de publication et un an d'écriture à plein temps : on fait le point
Bienvenue dans la newsletter Profession écrivain
Qui suis-je ?
Pour ceux qui n’ont pas lu la section à propos sur le site, EY Tell est le pseudo que j’ai choisi pour lancer ma première série policière.
Grâce à une opportunité qui n’arrive qu’une fois dans la vie, en 2024 j’ai pu me consacrer entièrement à l’écriture. Un an, c’est à la fois très long et très court.
On est désormais en 2025, où en est mon projet ?
Je vous donne rendez-vous tous les quinze jours pour vous raconter les péripéties de mon manuscrit, de l’écriture à la publication.
Et vous allez voir, il faut avoir le cœur accroché 😂
Où est-ce qu’on peut me trouver ?
En parallèle de cette newsletter, j’ai commencé un blog et des réseaux sociaux avec mon compte d’auteur il y a peu, n’hésitez pas à venir y faire un tour !
Mon blog : où je parle des romans policiers des autres en attendant de parler du mien (procrastination niveau 1)
Instagram : où j’essaie d’être influenceuse Bookstagram en attendant d’être une autrice publiée (procrastination niveau 2)
Threads : où je partage des liens et des infos en rapport avec l’écriture (procrastination niveau expert)
Merci à vous, qui suivez mes aventures chaque semaine 🙂 et bonjour aux nouveaux venus !
Le changement, c’est maintenant
Mais d’abord, je vous souhaite une très belle année 2025, qu’elle vous apporte le meilleur 🎉
De mon côté, 2025 est l’année du changement : je commence un nouveau travail, j’ai envoyé mon manuscrit aux maisons d’édition que j’avais sélectionnées, et j’ai eu la fève dès ma première part de galette, ce qui ne m’arrive jamais.
On fête aussi la première année de la newsletter, alors c’est le moment de faire le bilan de l’année qui vient de s’écouler.
En 2024, j’ai eu une pause professionnelle qui m’a permis de réaliser un rêve que j’avais depuis très longtemps, écrire un roman. S’il n’est pas encore au stade de la publication, que ce soit en maison d’édition traditionnelle ou en auto-édition, d’une manière ou d’un autre, ça va finir par arriver.
Récap de 2024
On commence par le classique récapitulatif, version écriture :
Ce qui était chouette :
publication d’une nouvelle gratuite…
…qui a été première du top 100 devant Stephen King (elle continue d’ailleurs son chemin, avec 293 avis sur Amazon et près de 2500 téléchargements 😱)
j’ai suivi une super formation d’écriture
j’ai trouvé des bêta-lecteurs géniaux ❤️
j’ai terminé le manuscrit de mon roman, que j’ai envoyé à plusieurs maisons d’édition
j’ai (presque) terminé le manuscrit de mon guide de non-fiction
j’ai fait de belles rencontres grâce à la newsletter et aux réseaux sociaux
avec le premier numéro publié en janvier 2024, la newsletter a survécu 1 an 🎉
vous êtes 77 à me suivre, un grand merci à vous 😀
Ce qui était moins chouette :
aucune des deux nouvelles que j’ai écrites pour des concours n’a été sélectionnée (j’en ai parlé ici)
je me suis fait chier comme un rat mort cet été à terminer mon premier jet toute seule dans mon coin
j’ai vraiment ramé pendant le premier semestre, j’aurais préféré terminer mon tome 1 bien plus tôt
mon site internet est toujours en jachère.
Qu’est-ce qui est prévu pour 2025 ?
Pour l’instant, je ne sais pas si je vais avoir le temps de tout faire, mais voici ma liste pour 2025 :
publication du fameux manuscrit en auto-édition si pas de réponse des maisons d’édition
publication de l’ebook (marketing) : Publier gratuitement, stratégie et conseils pour les auteurs de fiction qui reprend la saga de ma nouvelle
terminer le manuscrit du tome 2 de ma série policière pour une publication début 2026
continuer la newsletter
Je n’ai pas prévu d’écrire des nouvelles ou de participer à des concours, mais si jamais c’est quelque chose qui vous tente, voici quelques concours que j’ai repérés :
concours de nouvelles policières des Quais du Polar/Babelio
concours de nouvelles policières Thierry Jonquet/Polars du Sud (Toulouse)
concours de manuscrit (thriller) Prisma/Télé-Loisirs avec publication et adaptation télé (!) à la clé (très tentant j’avoue !)
concours de nouvelles Librinova (genre libre), le thème sera annoncé en mars.
concours KDP Les plumes francophones (roman, genre libre) pour les auteurs auto-édités publiés sur Amazon.
Ce n’est qu’une petite sélection, celle qui m’intéresserait si j’avais plus de temps, mais il existe plein d’autres concours !
Un an de newsletter
Je me suis amusée à reprendre ce que j’ai écrit dans le tout premier numéro de la newsletter pour voir si c’était toujours valable un an après.
La question que je m’étais alors posée était la suivante : pourquoi débuter une newsletter quand on n’a pas d’audience et qu’on aurait des choses plus utiles à faire ?
1. Le challenge
Qui n’aime pas se lancer un défi impossible à réaliser de temps de temps ?
Faisons donc tout en même temps (écriture, blog, réseaux sociaux, newsletter), et on va voir ce qui se passe.
OK, défi relevé.
2. Ceci est un test
Substack c’est un peu comme un blog croisé avec un réseau social, c’est - relativement - nouveau, alors pourquoi ne pas tester ? Au pire, cela fera une expérience de plus.
Après un test d’un an, je pense qu’on a transformé l’essai ! Du coup, je continue.
3. Se sentir moins seul
Un an pour écrire, qui n’en rêve pas ?
Mais depuis que je suis face à mon clavier, et bien, il faut bien le dire, je me sens un peu toute seule.
Partager son journal de bord en ligne, c’est imaginer que quelqu’un nous lit. Il faut donc essayer de trouver des choses intéressantes à raconter, lancer une conversation.
J’ai rencontré des gens vraiment super grâce à cette newsletter (dont une bêta-lectrice qui m’a beaucoup aidée !), et c’est vrai que lire vos commentaires et vos textes à vous m’a permis de me sentir moins seule. Je me demande d’ailleurs si je n’aurais pas dû conserver au moins quelques publications cet été, peut-être que je me serais sentie moins isolée…
4. Se motiver à écrire
Quand, comme moi, vous n’avez pas vraiment d’accountability partner (en gros quelqu’un qui vous fouette quand vous n’écrivez pas), et bien quoi de mieux - ou de pire - qu’exposer au monde ce qu’on fait (ou ce qu’on ne fait pas, c’est selon) ?
Honnêtement, cette méthode marche assez bien sur moi.
5. Rester dans le rythme
J’avoue que depuis que je n’ai plus de travail “officiel”, ce qui me fait le plus peur, c’est de glisser dans une routine où, clairement, j’en fais de moins en moins. Et le jour où il va falloir s’y remettre, ça va faire mal. Et peut-être même que mon cerveau ne s’en remettra jamais (l’angoisse totale).
Alors rien de mieux qu’un rendez-vous hebdomadaire pour rester dans le rythme !
J’ai tellement eu peur de tomber dans des vacances sans fin (du style les grandes vacances quand on est au collège/lycée et qu’on ne fout rien pendant deux mois) que je me suis gardé le même rythme de travail qu’en entreprise. Entre l’écriture en elle-même, les publications sur les réseaux sociaux, la newsletter, les cours que j’ai suivis à Licares… Mon emploi du temps a été relativement chargé !
6. Avoir une preuve qu’on a produit quelque chose
Le problème quand on écrit un livre, c’est qu’on ne va pas voir le résultat final avant un certain temps. Et après avoir passé des années à publier du contenu chaque semaine, donc avec un résultat concret et visible, j’avoue qu’une échéance aussi longue, c’est parfois démotivant.
Même si personne ne s’abonne à cette newsletter, j’aurais au moins une trace de mon travail de cette année.
Et même que cette trace va prendre la forme d’un ebook sur la publication d’une nouvelle gratuite. Tout se recycle, tout se transforme !
Les numéros les plus lus
Si on parle chiffres, voici les sujets les plus populaires jusqu’à présent :
Nombre d’abonnés
Je vous ai toujours dit qu’ici, aucun sujet n’est tabou.
Je ne suis pas là pour me comparer aux autres, je pars du principe que chaque personne est unique et à ses raisons d’écrire une newsletter, aucune situation n’est identique.
Parlons donc du nombre d’abonnés depuis le premier numéro.
Quelques remarques
Peut-être que pour certains, 77 abonnés c’est peu comparé à la somme de travail qu’a représenté cette newsletter ces douze derniers mois. Mais selon moi, ce n’est pas ainsi qu’il faut réfléchir (du moins dans mon cas) puisque mon but, c’est d’abord de m’aider moi-même 😂
Et si mes petites recherches peuvent en aider d’autres, c’est vraiment super parce que je ne vois pas pourquoi on serait tous à galérer dans notre coin.
Vous l’avez donc bien compris, la monétisation n’est absolument pas un objectif pour le moment.
Ensuite, je suis vraiment partie de zéro, et sous un pseudo que même mes proches ne connaissaient pas.
De nombreuses personnes commencent sur Substack avec déjà une petite liste de personnes qui les suivent sur d’autres plateformes. Il y a un an, je débutais tout juste sur les réseaux sociaux, alors je ne pouvais même pas demander à mes followers de venir ici, étant donné que je n’en avais pas 😅
J’ai eu un (petit) pic d’abonnés quand j’ai parlé de la newsletter sur Facebook en mars. C’était aussi le moment où j’ai dévoilé ma double identité 🎭
Pendant la pause estivale de la newsletter, ça a été le calme plat.
La croissance dite organique (sans faire de pub ni de promotion extérieure), c’est lent, il faut le savoir. Pas de surprise de ce côté-là pour moi.
Lessons learned
Malgré tout, j’ai quand même appris des trucs avec cette expérience :
J’ai réussi à me prouver à moi-même que je pouvais maintenir la newsletter pendant une année.
La newsletter m’a aidée à m’organiser : toutes les recherches que j’ai pu faire, c’est parce que j’avais besoin de ces informations.
C’est le format idéal pour s’exprimer : on n’est pas limité par le nombre de mots. Mais ne nous voilons pas la face, Substack reste un réseau social, soumis à un algorithme (cf. les notes, qu’il faudrait que j’utilise un peu plus).
C’est un super moyen de rencontrer des gens.
Quand on ne publie rien, il ne se passe rien (cf. la courbe ci-dessus et la période qui correspond à l’été, quand la newsletter était en pause).
Publier une fois par semaine risque d’être incompatible avec mon nouvel emploi du temps.
C’est pour ça qu’en 2025 il va y avoir…
Un nouveau rythme de publication
Cela va être très compliqué pour moi d’avoir le temps de tout gérer, alors pour cette deuxième année je ralentis un peu la cadence avec une publication toutes les deux semaines.
Mais pas d’inquiétude, on aura de quoi faire en 2025 rien qu’avec le planning que je me suis fait ici.
Où en est mon manuscrit ?
J’ai terminé les modifications/corrections suggérées par les bêta-lecteurs le 31 décembre à 18h.
Lundi 6 janvier, j’ai reçu mes versions imprimées (je suis passée par le site internet de la COREP, une valeur sûre qui m’a rappelé les heures passées à photocopier tous les Budé de la bibliothèque de lettres de la fac 😂).
Impression et réception en 2 jours, difficile de faire mieux (par contre, livraison uniquement par Chronopost, c’est cher, mais ça me va).
Cette fois, c’est fait, mon manuscrit (versions papier et électronique) est envoyé chez :
Albin Michel
Robert Laffont
Michel Lafon
Calmann Lévy
XO
Fleuve Éditions
Éditions du Rouergue
Haper Collins
et chez ma correctrice éditoriale !
À votre avis, combien de réponses (juste une réponse, qu’elle soit positive ou négative) vais-je recevoir ? Je parie sur une.
Entre deux coups d’œil à ma boite mail, je continue à bosser…
Lu, vu et entendu
Comme vous l’avez vu, je ne me suis pas trop reposée pendant les fêtes, mais j’ai quand même eu le temps de lire quelques livres. Encore une fois, merci à l’audio, sans elle, le butin serait bien maigre.
Le retour, Robert Goddard (audio)
J’ai moins aimé que le précédent (18 Barnfield Hill), le rythme est ici beaucoup plus lent, mais on se prend quand même au jeu jusqu’à la fin.
On suit Chris Napier, qui cherche à découvrir la vérité sur l’assassinat de son grand-oncle, et qui déterre pas mal de secrets de famille.
La Guadeloupe, des meurtres horribles, des prédictions étranges… Impossible de lâcher ce roman, on est happé du début à la dernière page ! Une excellente surprise.
Michel Bussi est vraiment le boss du twist final.
En 2025, c’est le retour du roman historique !
J’en ai toute une pile dans ma bibliothèque, il est temps de l’attaquer.
Je commence par les 2 énormes pavés sur la vie de Julia, la femme de l’empereur romain Septime Sévère.
Autant j’ai adoré Les assassins de l’aube (écouté la semaine d’avant), autant là…
La partie journal intime d’une ado de 15 ans est insupportable et pas du tout crédible. Mais la fin est quand même pas mal, donc je n’en veux pas trop à Michel Bussi pour cette fois 😂
Ça fait toujours hyper plaisir de voir des auteurs auto-édités français cartonner !
En plus quand l’histoire se passe aux USA, qu’on a un shérif, une enquête bâclée et des secrets dans tous les sens. Je l’ai presque terminé et il se lit vraiment bien.
Rien ne t’efface, Michel Bussi (audio)
Je suis dans ma Bussi era il faut croire, mais tant que je n’aurais pas trouvé le coupable, je m’acharne.
Pour l’instant, je préfère nettement celui-ci au précédent (Le temps est assassin).
Bon, j’ai quand même quelques résolutions de lecture pour cette année, comme lire plus de livres de ma PAL… mais comme on dit, c’est pas gagné !
Et vous, est-ce que vous avez de bonnes résolutions pour cette année ?
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui (et c’est déjà pas mal) !
Je vous souhaite de bonnes lectures, d’avoir le temps d’écrire, et je vous dis à dans 15 jours !
N’hésitez pas à partager ce post si le cœur vous en dit 🙂
Joyeux anniversaire à cette newsletter 🎉
C'est un super parcours, beaucoup d'accomplissements.
Je te souhaite que du bon dans ton nouveau travail et ton nouveau rythme, avec tes objectifs.
Ça me motive aussi !